Cette semaine, je voudrais partager ce très beau texte du marin navigateur, Olivier de Kersauson qui m'a beaucoup touché.
« Le jour où je vais disparaître, j’aurais été poli avec la vie car je l’aurais bien aimée et beaucoup respectée.
Je n’ai jamais considéré comme chose négligeable l’odeur des lilas, le bruit du vent dans les feuilles, le bruit du ressac sur le sable lorsque la mer est calme, le clapotis. Tous ces moments que nous donne la nature, je les ai aimés, chéris, choyés. Je suis poli, voilà. Ils font partie de mes promenades et de mes étonnements heureux sans cesse renouvelés.
Le passé c’est bien, mais l’exaltation du présent, c’est une façon de se tenir, un devoir. Dans notre civilisation, on maltraite le présent, on est sans cesse tendu vers ce que l’on voudrait avoir, on ne s’émerveille plus de ce que l’on a. On se plaint de ce que l’on voudrait avoir. Drôle de mentalité !
Se contenter, ce n’est pas péjoratif. Revenir au bonheur de ce que l’on a, c’est un savoir-vivre. »
Serop, nous pensons souvent à vous et à Evelyne. Je lis avec grand plaisir et avec souvent des larmes dans les yeux vos souvenirs et attends impatiemment l’anecdote suivante
ReplyDeleteH.B.
Magnifique texte, très bien choisi mon Daddy ! Gros bisous !
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