Bernard Delifer, le fils aîné de mon frère Paul était un vrai rat de Bibliothèque lorsqu'il était étudiant à Paris. Il fréquentait assidûment la bibliothèque nationale.
C’est tout à fait par hasard qu’en feuilletant le livre de Krimitell sur l’Histoire Arméno-Européenne, il tombe sur un article concernant notre famille.
J’ai toujours souhaité connaître les origines des Delifer ayant vécu en Cilicie.
Mes parents nous racontaient des histoires inimaginables sur la famille.
Selon eux, notre famille possédait des trésors, des tableaux de maître, des terrains s'étendant sur plusieurs hectares, dont celui d'Injirlik, qui devint l'aéroport servant de base actuellement aux forces aériennes américaines pour l’envol de leurs super forteresses…, des magasins à Adana, et j’en passe...
Que sont-ils devenus? C'est inimaginable. Peut-on imaginer pareille richesse?
Ces aïeux étaient intelligents, et prévoyants lorsque l'on réalise qu'ils avaient envoyé à Beyrouth en 1885 deux jeunes Delifer à l’Université St-Joseph des pères Jésuites. Une décision sage qui confirme leur vision à long terme pour construire l’avenir de ces jeunes, afin qu'ils puissent prendre la suite de tout le travail accompli pendant des années.
Simple rêverie, d’accord, nous ne sommes pas capables actuellement d’avoir une idée précise de la grandeur de l’héritage laissé aux héritiers. Ou alors, les événements les ont pris par surprise, leur fuite lors du massacre de 1915…
Pour ce dernier numéro de mes souvenirs, j’aurais aimé laissé comme témoignage, les bienfaits connus que ces Delifer, ont transmis à toute la communauté Arménienne.
Que sont-ils devenus? où sont leurs tombes pour nous permettre de nous y recueillir? Papa me confiait qu'ils avaient l'entière confiance des Ottomans, jusqu’à être nommés pour représenter la Sublime Porte lors de la conférence de reddition de l’Empire Ottoman en 1918 à Sèvres.(traité de Sèvres)
Parmi les trois dignitaires représentant le gouvernement ottoman, l’un d’eux était un certain Delifer.
OU EST LA VÉRITÉ?….
Voici ci-dessous les témoignages de mon neveu Jean-Claude, fils de mon frère Alexandre:
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