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Showing posts from January, 2022

61. En 1982, notre "périple" à Pétra en compagnie de Georges, Raymond, ainsi que de nos chères et tendres épouses

Raymond Barre, un ami commun à Georges et moi, m'avait fait part de son envie de découvrir le site de Pétra. Il m'avait demandé si je pouvais organiser cette visite en compagnie de Georges Kasparian et de nos épouses respectives: Maïté, Annick, et Evelyne  Nous arrivons à nous fixer sur quatre jours de voyage. Le lendemain de leur arrivée, nous quittons Beyrouth en direction de la Syrie. Notre première halte fût la ville de Damas. Au moment de la visite du souk couvert, nos épouses nous oublient complètement car elles sont happées par les richesses qu'offre le souk de Damas, très réputé pour ses soieries, ses nappes richement brodées, ses tapis persans etc... Georges, Raymond, et moi-même ne sommes absolument pas sensibles à toutes ces merveilles.  C'est alors que j'ai une bonne idée: "Et si nous allions au Hammam, avant de visiter la Cathédrale Orthodoxe qui se situe tout au bout du souk?" Raymond se montre réticent. Je lui fais remarquer qu’au cas où not

60. En 1972 – Villégiature à Aley

La famille Béchir Kasparian avait fait construire un immeuble de trois étages à Aley, une petite villégiature située à 25 kilomètres de Beyrouth, avec une vue imprenable sur la côte, de l’aéroport jusqu’à Jbeil. Nous y passions nos vacances, et occupions les deux premiers étages, le troisième étant loué à une famille. Georges Kasparian a voulu agrandir l'immeuble en y ajoutant deux étages supplémentaires. Il souhaitait passer ses vacances en habitant dans l'un des deux étages, et mettre le second en location . Une fois les travaux terminés, Georges me demanda de publier une annonce dans le journal "L’Orient" , afin de trouver un locataire. Le jour de la parution de l’annonce, nous recevons l'appel d'une personne intéressée qui souhaite visiter l'appartement. Le rendez-vous est pris pour l’après-midi même. Evelyne s’est proposée pour l’accompagner au départ de Beyrouth. Lorsque je rentre à la maison ce soir-là, Evelyne me raconte en détails sa rencontre ave

59. Le soleil a rendez-vous avec la lune

Une après midi d’Août, Victor Sauma, le président du groupe de marcheurs: "Le Liban A Petits Pas" , organisa une sortie de nuit, vers les sommets de Ouyoun el Semaan. Il nous invita à y participer. Nous étions une douzaine de marcheurs intrépides, qui avions accepté de l'accompagner. Evelyne faisait partie du groupe Vers 17:00, nous arrivons au grand parking au pied des pistes de ski, à Faraya, où nous nous garons.  Il est connu qu'au mois d’Août, la lune se lève à l’Est en toute fin d’après midi, au moment même où le soleil se couche à l'Ouest. Bien couverts, nous commençons à grimper pour atteindre le sommet, avant le coucher du soleil. Après avoir cheminé pendant deux heures, nous atteignons le sommet.  La vue est panoramique. 360 degrés à la ronde. Nous en avons le souffle coupé. C'est une vue féérique. Le soleil commence à baisser à l’horizon, et les lumières de Beyrouth se mettent à scintiller. Il ne reste que quelques minutes au soleil avant de disparaî

58. En 1934, Un amour de jeunesse à la Roméo et Juliette, perdu puis retrouvé, 59 ans plus tard.

En 1934, un petit commerçant du quartier avait eu l’idée de vendre des blocs de glace au kilo.   N’ayant pas encore l'électricité à la maison, c’était le seul moyen d’avoir de l’eau froide, et même de conserver certains aliments dans une petite armoire prévue à cet effet pendant un à deux jours. Cette armoire, était munie dans sa partie haute, d'un serpentin relié au tuyau principal de l'arrivée d’eau sur lequel était posé le bloc de glace. Celui-ci, posé sur le serpentin refroidissait ainsi l’eau, et contribuait à la conservation des aliments (c’était très rudimentaire ). Tous les trois jours, j'étais de corvée pour me rendre chez le vendeur de glace, avec dans ma poche la ficelle qui me servait à transporter le bloc au retour.  A la troisième corvée, en faisant la queue, je remarquai deux jeunes filles du même âge que moi, assises sur la terrasse basse d’une maison, très sympas, en train de regarder les gens faire la queue. A chacune de mes corvées, devenues désormais