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53. Le voyage en Cappadoce (du 2 au 6 Mai 2002)

Nour, la fille de notre cher ami Georges Farra m’informe qu’elle prépare une croisière de quelques jours ayant pour but, la découverte de la Cappadoce en Turquie. J’avise aussitôt Georges et Robert K., ainsi que des amies de Val Fleuri, afin qu'ils se joignent à nous.

Nous sommes une trentaine de personnes intéressées par la découverte de ces cités souterraines creusées par les hittites, et datant du deuxième millénaire avant J. C., puis qui furent aménagées par les chrétiens fuyant les persécutions et qui y construisirent des églises.

Le 2 Mai à 15:00, nous quittons Beyrouth en direction de la Turquie. Nous passons une nuit à Antioche, en Syrie. Le lendemain matin, nous ne pouvions pas continuer notre voyage sans faire une petite visite à la "Grotte de St. Pierre."

D’après la tradition, c'est là que St Pierre aurait célébré la première messe de la chrétienté. 

A l’arrivée, je remarque une quinzaine de touristes coréens. L’un d’eux étant prêtre, revêt la chasuble et se met à célébrer la messe devant ses concitoyens assis en demi-cercle. Nous étions là, très surpris de cette coïncidence Deux pôles: chacun se situant à des milliers kilomètres de l’Orient et de l'Extrême Orient, participant à la même messe et récitant les mêmes prières. C’était émouvant de voir la ferveur de ces Asiatiques.

J'en profite pour signaler ici l’Universalisme de la Chrétienté.

Nous traversons la chaîne du Taurus pour arriver en Cappadoce, réputée pour ses belles "cheminées de fées" (des cônes de plus de 10 mètres de haut, couronnées de sortes de chapeaux.)

Plus loin dans la vallée de Ihlara, la vue est impressionnante de beauté. Nous découvrons les cités souterraines de Derinkuyu et Kaimakli.

Elles s'enfoncent de huit étages sous la roche, parfois mesurant 100 mètres de hauteur 

Je me sens tout petit devant ces gigantismes. Je suis incapable de prendre la plume et de décrire ces merveilles. 

Les falaises cachent un ensemble d’églises avec des fresques inimaginables. Nous sommes très étonnés, et admirons ces merveilles bouche bée, avec recueillement.

Il faut les avoir vues pour apprécier et aimer ce que l’homme, aidé par la nature, a été capable de créer.

Je garde un souvenir exceptionnel de cette tournée en Turquie en compagnie d'amis exceptionnels. Au retour, nous nous arrêtons à Mersin complètement métamorphosée, et en profitons pour faire du shopping.

Le retour se fait avec des chants. Parmi nous, une suissesse nous fait entendre le "tralala".

Si vous me permettez, je vous souhaite, quand l’occasion se présentera de faire ce voyage en Cappadoce, vous ne le regretterez  pas. (Publicité amicale non payante. )

A titre de souvenirs, je me rappelle quelques-uns des compagnons de route. 

Georges et Annick Kasparian, 
Robert et Choghig Kasparian, 
Séraphin et Evelyne Delifer, 
Françoise Delifer, Oulabi Atef, Maguy Abdallah,
Zouhair et Marie-Christine Manasfi
Elias Gannagé, Thérèse et Georges Farra, Bénita Ghazalé, Norma Miralda Daoud 

et quelques autres dont j’ai oublié le nom. C'était un groupe très homogène, très sympa, et la balance a toujours penché du côté de la bonne humeur.

Mercredi prochain … Beyrouth, en 1930

Comments

  1. Cher Daddy je ne connaissais pas mais absolument pas ce lieu incroyable j’ai dévoré ce récit qui arrive comme chaque mercredi à point nommé pour lancer la journée avec ta belle énergie ! Merci à toi, Jocelyn et Jocelyne pour ces romanesques épopées 🤩

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