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Showing posts from September, 2021

45. Le 15 Avril 2015, commémoration du centième Anniversaire du Génocide Arménien au Vatican (Rome)

Les Membres Bienfaiteurs de la Fondation: «Alliance Arménienne» de Genève, ont voulu commémorer le génocide arménien commis par les Autorités Ottomanes, le15 Avril 1915 en se rendant à Rome. En cette occasion, une messe a été célébrée par le Saint Père le Pape François, en la basilique St Pierre de Rome, le dimanche 18 Avril 2015. Grâce à Laurent, membre de la Fondation, nous avons pu être invités à cette célébration. Un des moments les plus émouvants de cette célébration, a été l’accolade du Pape ainsi que le baiser de paix échangés avec les deux Patriarches Arméniens Orthodoxes d’Antélias (Liban) d'une part, et celui d’Etchmiadzin, (Arménie) d'autre part . Le Pape s’exprimait pour les fidèles de rite Arménien Catholique, et la messe était co-célébrée avec le Patriarche Arménien, Nercès Bedros XIX . Le moment historique a été lorsque le pape François a reconnu officiellement le génocide arménien comme étant le 1er génocide du XXème siècle, perpétré par les ottomans le 15 Avri

44. Croisière aux States du 17 au 25 juillet 1992, California, Colorado, Texas, Utah

En 1992, (il y a presque 30 ans), Laurent a été muté par "Digital" (l'entreprise où il travaillait à l'époque) à Boston. Son ami Roger Soueid, se trouvait également aux Etats-Unis. Accompagnés de leurs épouses, ils sont allés à la découverte de la Californie, en jeep, ainsi que de l’Utah, de l’Arizona et du Colorado. Ayant gardé un bon souvenir de leur Odyssée, Laurent nous a invités à refaire le même circuit, et nous a ainsi donné l'opportunité de découvrir ces quatre Etats.  Nous avons donné notre accord sans hésiter. Et c'est ainsi que nous nous sommes retrouvés à Boston, au jour dit, en compagnie de Georges et Annick C’était une grande Aventure qui commençait. Nos enfants nous considèrent toujours comme étant d'éternels jeunes. Je les en remercie. Le soir de notre arrivée, nous profitons de l'occasion pour assister à la Grande Parade donnée au port de Boston à l’occasion du 500ème anniversaire de la découverte des Amériques par Christophe Colomb. 

43. Un magnifique texte d'Olivier de Kersauson, marin, navigateur

Cette semaine, je voudrais partager ce très beau texte du marin navigateur, Olivier de Kersauson qui m'a beaucoup touché. « Le jour où je vais disparaître, j’aurais été poli avec la vie car je l’aurais bien aimée et beaucoup respectée. Je n’ai jamais considéré comme chose négligeable l’odeur des lilas, le bruit du vent dans les feuilles, le bruit du ressac sur le sable lorsque la mer est calme, le clapotis. Tous ces moments que nous donne la nature, je les ai aimés, chéris, choyés. Je suis poli, voilà. Ils font partie de mes promenades et de mes étonnements heureux sans cesse renouvelés. Le passé c’est bien, mais l’exaltation du présent, c’est une façon de se tenir, un devoir. Dans notre civilisation, on maltraite le présent, on est sans cesse tendu vers ce que l’on voudrait avoir, on ne s’émerveille plus de ce que l’on a. On se plaint de ce que l’on voudrait avoir. Drôle de mentalité ! Se contenter, ce n’est pas péjoratif. Revenir au bonheur de ce que l’on a, c’est un savoir-vivre

42. La devise du scout est de Servir

Nous sommes en 1942, c'est l'année où je suis en classe de seconde. C'est l'année où les "humanités" sont au programme. Les études sont plus dures mais plus intéressantes. Un matin, je suis appelé au Rectorat, avec Xavier L.  Le père Recteur nous annonce d’emblée que nous sommes désignés pour créer une troupe scoute dans un quartier miséreux et délaissé de la ville, situé face à l’Hôtel Dieu de France. "Nous vous fournirons toutes les facilités nécessaires pour réussir. Vous pourrez compter sur nous pour la logistique. Nous insistons que vous arriviez à un résultat."  Le lendemain, jeudi, avec Xavier, nous faisons la connaissance du quartier, et remarquons un laisser aller incroyable. Nous voyons des garçons âgés entre dix et douze ans, en train de se battre, sous un nuage de poussière, dans une grande cour intérieure, sans aucune surveillance. Xavier me fait remarquer que nous aurons du mal à les intégrer dans une structure telle que le scoutisme. N

41. Mes jeunes années au collège des Pères Jésuites, à partir de 1934

En 1923, après avoir quitté la Turquie, mes parents accompagnés de leurs cinq enfants, ont trouvé refuge au Liban chez mon oncle paternel, Aris Delifer. Aussitôt installés à Beyrouth, nos parents nous ont inscrit chez les Pères Jésuites, parce que déjà en 1825 il y avait eu deux membres de la famille Delifer qui avaient été élèves de cet établissement, et par conséquent, nous respections ainsi une certaine tradition. Je garde des souvenirs inoubliables des  sept années passées dans ce collège. Non seulement pour l'enseignement qui y était dispensé, mais aussi pour les activités annexes telles que le scoutisme, la chorale, les visites aux nécessiteux, ou encore l’aide au responsable de la gazette. J’étais très actif. Je faisais connaissance avec un monde, structuré, après les années très mouvementées d’incertitude traversées par mes parents. Après deux années scolaires chez les minimes, me voilà reçu au grand collège. Le premier jour de mon admission chez les Pères reste inoubliable